jade de Birmanie

Pendentif jade de Birmanie Le jade de Birmanie est en réalité de la jadéite. En 1863, Alexis Damour, minéralogiste français (1808-1902) dissocie la jadéite et la néphrite dans la composition du jade. La jadéite provient de la famille des pyroxènes, minéraux du groupe des inosilicates. Ce sont des composants courants des roches magmatiques et métamorphiques. Ce pyroxène résulte du métamorphisme des serpentines riches en sodium. En France, la jadéite et la néphrite étaient appelées jade sans distinction avant le XIXe siècle. En chine, la jadéite est apparue au milieu du XVIIIe siècle. Elle provenait de la Birmanie. Il se trouve que tous les jades anciens utilisés en Chine avant cette période étaient de la néphrite. La jadéite doit ses magnifiques teintes à la présence d’impuretés ou d’ions métalliques. Sans eux, la jadéite serait incolore ou blanche, avec un aspect laiteux. Les spécimens d’un vert intense ont cette couleur grâce au fer qu’elles contiennent. Les variétés de couleur mauve comprennent du manganèse. Le jade jadéite de Birmanie ou jade impérial est coloré par le chrome. Il existe également un jade noir qui se nomme la “magnétite jade”. En fait, il s’agit surtout d’un nom commercial désignant un jade noir avec des inclusions de magnétite. On rencontre aussi le terme de “chloromélanite” assimilé aux jades. Or, il correspond à un pyroxène vert foncé, avec des veines noires. Un troisième minéral se retrouve dans le jade : le kosmochlor. Il a une constitution semblable à la jadéite. En effet, c’est un silicate de sodium et de chrome provenant d’une météorite tombée à Toluca, au Mexique. Son nom provient de l’allemand “kosmische” signifiant "cosmique” et du grec “khlôros” qui veut dire “vert”.