Bracelet serpentine argent 925

Histoire de la pierre serpentine

Également appelée ophite ou ophiolite, la pierre serpentine est souvent difficile à identifier, car elle se décline dans de multiples couleurs et de nombreuses variétés : on la rencontre le plus souvent de teinte olive, mais elle existe aussi dans des nuances rouge, vert clair, vert forêt, jaune, noir ou blanc. C’est pourquoi son nom est souvent utilisé avec confusion dans la littérature du XIXe et du XXe siècle. Elle est issue de l’activité volcanique des fonds marins et de la péridotite contenue dans les sols. Sa dureté varie beaucoup, entre 2,2 et 4. Ce minéral étonnant se retrouve principalement en Grande-Bretagne, en Italie, en Russie, aux États-Unis, au Zimbabwe et en Norvège. Le mot serpentine provient de l’aspect le plus répandu de ce minerai, plutôt rugueux et écailleux avec une teinte vert olive qui rappelle la couleur du reptile. En latin, serpentine signifie d’ailleurs serpent de pierre, et son autre appellation, ophite, provient du grec ophidis qui désigne le serpent. La pierre serpentine est utilisée depuis la nuit des temps par certains peuples de l’Antiquité qui l’utilisaient autant pour ses vertus décoratives que pour ses vertus médicinales : les Assyriens, les Perses, les Sumériens et les Égyptiens se servaient en effet de sa surface polie pour réaliser des sceaux et des cachets. Le minerai, recouvert d’huile après avoir été lissé avec un matériau abrasif, n’offre aucune prise à la cire, à l’eau ou à l’argile. Mais elle était déjà connue auparavant, à l’époque du Néolithique au VIe siècle avant Jésus-Christ, car les hommes préhistoriques en faisaient de longues lames de haches, décoratives et destinées aux célébrations en raison de leur fragilité. Chez les Romains, la serpentine était surtout utilisée de manière décorative. Ils la façonnaient également souvent en vase ou en verre, car ils pensaient qu’elle se brisait au contact du poison.